En matière de qualité de l'eau potable les normes sont très rigoureuses. Elles s'appuient en général sur les travaux médicaux établissant les doses maximales admissibles (DMA), c'est-à-dire la quantité de telle ou telle substance qu'un individu peut absorber sans danger au cour de sa vie. Sur cette base, on calcule quelle quantité maximale de chacun des composants peut être apportée par l'eau.
C’est le principe de précaution.
Ainsi, les taux de nitrates, les pesticides, les métaux lourds, les micro-organismes... sont régulièrement testés pour ne pas dépasser les normes imposées.
Ainsi, une bonne eau est une eau qui reprend ses caractéristiques :
Les critères sélectionnés par le ministère de la Santé reflètent deux préoccupations constantes :
- en priorité, la santé publique : fournir au consommateur une eau sûre, garantie contre tous les risques immédiats ou à long terme, réels, potentiels, ou même simplement supposés ;
- la recherche du confort et de l’agrément du consommateur est également prise en compte : offrir une eau agréable à boire, claire, inodore et équilibrée en sels minéraux.
A titre d'information la qualité sanitaire de notre eau est l'une des meilleures du monde.
Les principaux textes en vigueur sont les suivant:
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Le Code de la santé publiqueEn matière de production et de distribution d'eau, le Code de la santé publique établit des règles à respecter.
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La loi Barnier du 2 février 1995Ce texte développe l'information des consommateurs, en particulier en instituant l'obligation pour la municipalité d'élaborer un rapport annuel sur le prix et la qualité du service de l'eau
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Le décret du 20 décembre 2001Ce texte met en conformité le droit français avec la directive européenne du 3 novembre 1998 sur la qualité de l'eau du robinet. Il remplace le décret du 3 janvier 1989